LES PPSMVSS* DES RÉSULTATS MITIGÉS OU UNE DÉFAILLANCE ORGANIQUE ? UNE OUVERTURE POSSIBLE !

Photo : Vue sur la vielle ville de Constantine © Abdelouahab BOUCHAREB, 2011

par Rachid SIDI BOUMEDINE
Sociologue, Urbaniste

LES DISPOSITIFS EXISTANTS EN ALGÉRIE EN MATIÈRE DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE URBAIN

L’objet de la présente contribution est de jeter un regard critique sur les dispositifs destinés à sauvegarder et
revaloriser les tissus historiques, notamment ceux qui font l’objet de PPSMVSS et de se poser la question des conditions opérationnelles pour le permettre.

Je ne peux, à partir de mon expérience en matière d’urbanisme[1], qu’être frappé par la persistance de la passivité
de ces instruments, incapables de permettre, tels quels et avec des objectifs clairement énoncés, d’organiser et de planifier des opérations visant à obtenir les valorisations affichées.

Pour bien comprendre le pourquoi de cette situation, il faut se référer à la double filiation du PPSMVSS. Pour une part, il est hérité de l’approche française, manifeste dans l’ordonnance de 1967, qui est « monumentaliste »[2] dans son principe en matière de sauvegarde des monuments et sites historiques, et qui, bien que corrigée par la loi 98-04, garde encore les traces de cet aspect réglementaire.

Le PPSMVSS n’est, par ailleurs, qu’une adaptation des POS*, règlements et non pas Plans, comme le spécifie d’ailleurs la…