L’HERITAGE DE POUILLON EN ITALIE

par Francesca Patrono
Architecte, enseignante sous contrat DiARC, Università degli studi di Napoli Federico II

INTRODUCTION

La fréquentation continue de l’œuvre de Fernand Pouillon, depuis mes années de formation, a constitué le fil conducteur d’une approche de l’architecture conçue essentiellement comme « Art de bâtir ». L’énorme quantité de ses réalisations représente peut-être l’un des caractères les plus surprenants de son activité, surtout si elle est mise en relation avec la grande qualité architecturale et de son
absence, jusqu’à un passé récent, des textes officiels de l’histoire de l’architecture. Cette absence commence à être comblée par des contributions en provenance de différents pays, signe d’un intérêt grandissant. Cet article interroge l’histoire de sa fortune en Italie, depuis la biennale de 1982 qui, pour la première fois, le consacre dans une dimension internationale, jusqu’à la parution, en 2016, du petit essai de Giulio Barazzetta qui a inspirée l’idée de l’exposition FERNAND POUILLON. Costruzione, Città, Paesaggio. 1948-1968, actuellement en cours d’itinérance en France.